Le point de vue Partenaire : Financière de l’échiquier La désormais fameuse « décennie perdue » sur le marché des actions devrait pousser tous les investisseurs à adopter la pratique du bon sens et du choix de valeurs… Oui, l’investisseur qui aurait confié son épargne aux indices européens il y a dix ans aurait vu son capital significativement érodé. Mais celui qui aurait fait confiance à l’un de ces gérants adeptes du « stock picking » – dont nous-mêmes – aurait pu le multiplier par deux ! Ce fossé traduit une approche différente de l’investissement boursier. Le « stock picking » s’oppose directement aux supporters de la théorie des marchés efficients qui veut que, dans un marché liquide et transparent, le cours de Bourse reflète en permanence toutes les informations disponibles dans le marché. Par conséquent, il ne serait pas possible d’anticiper des nouvelles ni de battre le marché de façon rationnelle. Autant, dès lors, s’en remettre aux indices. Quelle hérésie ! Nous croyons profondément, et nous en avons la preuve depuis vingt ans, que les indices sont là pour être battus et non pour être dupliqués. Le « stock picking » est intemporel et ses adeptes affirment toujours : « Peu importe le marché, seul compte le choix des bonnes entreprises… » Le « stock picking » est une discipline, une méthode, un état d’esprit. C’est une discipline car il faut avoir le courage de s’extraire des comportements des marchés, quitte, parfois, à être à contre-courant. C’est une méthode car, face à l’immense territoire des entreprises cotées, il faut être capable de sélectionner les meilleures avec des critères précis et surtout pérennes. C’est, enfin et surtout, un état d’esprit qui pousse à la curiosité et parfois au voyage pour rencontrer les entreprises et détecter des managers de grande qualité. Une démarche que nous pratiquons depuis vingt ans et qui nous permet d’affirmer que les compétences humaines seront toujours plus efficaces que les ordinateurs.